Oscalito depuis 1936, Oscalito raconte l'histoire d'une entreprise, d'une ville et d'une grande passion. Oscalito n'utilise que des fibres naturelles et des mélanges nobles travaillés dans une filière entièrement et véritablement "Made in Italy", du fil au produit fini dont la traçabilité est garantie par la technologie REID qui permet d'identif...
Oscalito depuis 1936, Oscalito raconte l'histoire d'une entreprise, d'une ville et d'une grande passion. Oscalito n'utilise que des fibres naturelles et des mélanges nobles travaillés dans une filière entièrement et véritablement "Made in Italy", du fil au produit fini dont la traçabilité est garantie par la technologie REID qui permet d'identifier chaque pièce.La mode est dans les détails. Le côtelé tubulaire, élégant et confortable, mais aussi l’organsin de soie, le taffetas qui bruisse, les dentelles macramé, Leavers et Chantilly. La qualité Oscalito naît des détails : ce sont ces détails sobres, raffinés, jamais un ton au-dessus, qui créent le style Oscalito. Des premiers modèles de tops délicats pour femme aux bonnets en dentelle créés par Elsa Casalini aux dessus unisexe et de toutes les couleurs du début des années 70 produits pour le marché américain en expérimentant avec passion des combinaisons inédites et d’autres fils, l’élégance Oscalito a évolué jusqu’aux gammes de lingerie actuelles, à porter aussi bien dessous que dessus, agréables à porter et à montrer.Deux collections par an qui, en interprétant avec élégance les tendances de la saison, proposent des tops raffinés en laine et soie ou en cashmere à porter sous les vestes, mais aussi des tops hyper féminins avec des détails et des finitions en soie et en dentelle, pour l’hiver à porter le soir sur un pantalon évasé ou pour l’été, des petits cardigans en coton frais, des pulls style navy pour les occasions décontractées et des modèles en jersey , doux et sensuels comme de la lingerie. L’entreprise conserve encore tous les dessins, tous les modèles, les tests techniques et les nuanciers : les tops à bretelle fine ou large en dentelle, les dessus en laine Mérinos et lurex des années disco et Soixante-dix avec des motifs évoquant les monuments italiens et européens, ainsi que des photos des nombreux fans de la qualité Oscalito et du Maglificio Po appartenant au monde du cinéma et de la mode.OSCALITO: un nom suggérant une origine vaguement rétro, vaguement exotique, mais rien de plus qu'un acronyme italien. Si on l’écrivait comme il se doit, en mettant les majuscules au bon endroit, « Oscalito » révèlerait quelques indices sur son origine : OsCaLiTo. Acronyme d’« Osvaldo », « Casalini », « Nicolino », dit Lino, « Torino » (Turin). Ces quatre syllabes renferment les noms, les lieux et l’histoire de la marque depuis sa fondation en 1936, de même que cette silhouette sortie de l’école de Gino Boccasile, et nous parlent d’une famille, d’une ville et d’une grande passion. C’est au début des années Trente que les deux frères Casalini, une maîtrise en économie chacun mais qui s’y connaissent davantage en comptabilité qu’en prêt-à-porter, sont devenus des entrepreneurs dans un nouveau secteur. Turin a été désignée capitale de la mode : avec le soutien de la Maison Royale, mais aussi en évaluant positivement le développement de l’industrie textile et du vêtement sur tout le territoire piémontais, la ville natale des Savoie a été choisi pour construire l’Institut Autonome pour l’Exposition Nationale Permanente de la Mode, transformé en Institut national de la Mode qui avait a droit de veto et de garantie sur plus de trois cents ateliers de couture qui homologuent des milliers de vêtements avec un « label de garantie ». Les frères Casalini n’achètent que des fibres naturelles de premier choix. Du reste, depuis le XVIIe siècle, la région de Turin et de Biella est synonyme de haute manufacture italienne. Ils achètent d’occasion une machine pour maille tubulaire Schubert & Saltzer et l’installent dans un laboratoire situé dans une cour entourée de vieilles maisons au bord du fleuve. Ils commencent ainsi à fabriquer les premiers tissus tubulaires en coton et en laine pour la lingerie sans couture, des tissus raffinés aux effets particuliers. À côté du travail classique et difficile du côtelé qui offre une adhérence parfaite au corps sans le comprimer ni le gêner, du laboratoire d’Oscalito sortent des lignes pour homme femme et enfant, comprenant tops, chaussettes, petites brassières délicates ornées de dentelle Valenciennes qui agrémente et embellit cols et bretelles. Le 6 juin 1940, l’Italie entré en guerre et les deux frères sont appelés sous les drapeaux tandis que la femme de Lino, Elsa qui a vingt ans à l’époque, démonte les machines et les cache à la campagne, dans une grange près de Saluzzo pour les protéger des bombardements : sa décision et son empressement s’avèreront déterminants quand, à la fin de la guerre, elle entrera dans l’entreprise pour suivre, pendant plus de cinquante ans, la création et la réalisation des modèles. Le retour du front des frères Casalini s’avère plus difficile que prévu, mais toutes les machines textiles sont encore là et en excellent état. On rappelle les ouvriers, on investit dans de nouvelles machines, la production redémarre dans l’enthousiasme de la reconstruction. Un an après, en 1946, Osvaldo et Lino célèbrent les dix ans de la fondation d’Oscalito : une photo les montre au sommet du Mont Cervin, à 4 478 mètres d’altitude, à des milliers de mètres au-dessus du lit du Pô, mais pas tellement plus haut que leurs rêves. Le laboratoire continue de s’agrandir et d’employer des matières premières de premier choix, même si cela implique notamment des coûts élevés et une diffusion sélective. Souvent les enfants de Lino - Arrigo et Andrea – s’asseyent sur le siège ou sur les barres. Encore adolescents, ils posent amusés pour les campagnes publicitaires de la marque, en short côtelé, une raquette de tennis à la main, mais au début, seul Andrea se passionne pour les tissus, tandis qu’Arrigo entreprend des études de jurisprudence puis entre dans un cabinet d’avocat. Andrea obtient son diplôme d’expert en textiles et, en 1967, il part au College of Textile Art and Technology de Leicester (aujourd’hui Polytechnique). À l’époque où les étudiants dressent des barricades et où les manifestations enflamment l’Europe, pendant deux ans Andrea passera presque tout son temps à étudier. De retour à Turin, il s’essaie aux dessins, aux modèles, aux nouveaux fils, commence à élargir la gamme des produits mode. Il introduit la programmation sur les précurseurs des ordinateurs actuels, améliorant ainsi les processus de production. Ces innovations plaisent aussi aux États-Unis. Pour Oscalito, les commandes, les engagements et la production se multiplient. Ce serait donc le moment d’accélérer le développement et les stratégies, au moyen de nouvelles forces et de nouvelles énergies. C’est le défi qu’Arrigo espérait un peu et redoutait beaucoup. Il préférerait ne pas devoir quitter son cabinet d’avocat mais comprend qu’on a besoin de lui et entre dans l’entreprise.
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